Que vous soyez un expatrié français désirant acquérir une résidence secondaire à Paris, ou un non-résident cherchant à investir dans un bien locatif en province, cet article est destiné à vous fournir les informations clés pour naviguer dans le processus d’obtention d’un prêt immobilier en France.

Naviguer dans le processus d’acquisition immobilière en France en tant que non-résident peut s’avérer complexe.

Pour ceux résidant loin de la France, il n’est pas rare que même leur banquier habituel ne puisse pas les accompagner financièrement. « Loin des yeux, loin du cœur » ? Toutefois, ne perdez pas espoir, des solutions existent.

Les défis de l’obtention de prêt pour les non-résidents

Il est primordial de commencer par évaluer la viabilité financière de votre projet immobilier. Assurez-vous de comprendre les montants que vous pouvez emprunter et les conditions spécifiques appliquées aux non-résidents. En raison de leur perception d’un risque accru, les banques peuvent être réticentes à financer de tels projets.

La gestion d’un dossier de prêt pour un résident étranger est plus exigeante pour une banque. La distance géographique, les différences horaires et les préoccupations relatives au risque de défaut de paiement compliquent la communication et le suivi.

Pour faciliter ce processus, envisagez de consulter un courtier immobilier, qui maîtrise les attentes des banques et peut valoriser votre dossier. Des structures comme Ashler & Manson sont à même de conseiller les expatriés et non-résidents.

Influence du pays d’expatriation

Les modalités d’octroi de prêt varient grandement en fonction du pays où vous résidez. Des accords internationaux tels que le FATCA ont été mis en place pour faciliter la coopération fiscale et bancaire entre pays, comme c’est le cas entre les États-Unis et la France. Cependant, ces mêmes accords peuvent aussi limiter l’attrait des banques pour certains profils, notamment ceux des « US Persons » avec des comptes significatifs.

Complexité des dossiers pour les non-résidents

La préparation d’un dossier de prêt pour non-résident est spécifique et nécessite des documents que les résidents ne sont pas toujours tenus de fournir. La situation est encore plus complexe pour les travailleurs frontaliers, dont les revenus ne sont pas toujours en euros, ce qui nécessite une approche particulière des banques.

Exigences supplémentaires pour les non-résidents

Les banques françaises demandent généralement un apport personnel plus conséquent de la part des non-résidents, souvent autour de 30 % de la valeur du bien, augmenté des frais de notaire et autres garanties.

Avant d’accorder un prêt, les banques exigent des garanties, telles que l’IPPD ou l’hypothèque, en fonction de la nature du bien. Ces mesures de sécurité sont cruciales pour protéger la banque en cas de défaut de paiement.

Conclusion

Bien que l’acquisition d’un bien immobilier en France en tant que non-résident présente des défis, une préparation rigoureuse et un bon accompagnement peuvent considérablement augmenter vos chances de succès. Le recours à un courtier spécialisé dans les prêts aux non-résidents peut être une aide précieuse pour simplifier ce processus.

Il est essentiel de se renseigner en profondeur et de préparer minutieusement son dossier pour réussir son projet immobilier en tant que non-résident ou expatrié en France.